Présentation de l’incroyable plongeuse Ina Dimitrova

in Culture/Technique

Interview de Christina “Ina” Dimitrova, réalisée le 18 mars 2018

Une jolie sirène (si, si, notée comme “freelance mermaid”) , instructrice en plongée à haut niveau se libérant pour des débutants, plongeuse technique, manager de société de travaux sous-marins mais aussi détentrice du record mondial féminin de profondeur en plongée bouteille dans l’eau salée (-201m) … Et elle entraine les stars, apparait souvent à la télévision pour Survivor et les news. Tout en étant née en 1985 seulement!

Artiste dans l’âme et amatrice de moto, elle a répondu à l’invitation de Brice Masi pour une interview Click-Dive (réalisée en anglais et enfin retranscrite/organisée après des évènements indépendants de notre volonté ayant mené à un retard de publication. Asssez en tout cas pour parler des nouvelles actions de Ina !):

Brice Masi (BM):

“Alors, plus facile pour moi, je commence l’enregistrement…”

Ina Dimitrova (ID):

“Je te remercie pour ta compréhension, pour la faire en anglais. Je peux beaucoup mieux m’exprimer en anglais plutôt qu’en français. Mais je peux utiliser quelques mots de temps en temps.”

BM:

“Pas de problème ! Donc, tout d’abord, merci pour ta disponibilité. J’ai pu comprendre que tu étais vraiment occupée ces jours-ci… (il faut lire la suite pour comprendre pourquoi)

Peux-tu te présenter à nos lecteurs français ?

ID:

“OK. Je m’appelle Christina Dimitrova. Je suis instructrice de plongée depuis plus de 8 ans et je pratique la plongée depuis environ 12 ans…
Tout a commencé à Marseille en réalité. Et j’y ai plongé avec la section plongée de la Légion étrangère!
Mes premiers sites de plongée ou presque étaient en fait dans la mer Méditerranée…Là, je suis tombée amoureuse de la plongée
En fait, ça a eu lieu pendant que j’étudiais l’architecture à Marseille. J’ai rencontré là-bas mon futur mari Rossen, qui est un plongeur professionnel (ex-mari maintenant, en fait. Rossen Jeliazkov, connu pour ses nombreuses activités extrêmes comme un -218m atteint ces derniers temps). Il a été formé à l’INPP (Institut National de la Plongée Professionnelle, en France). Il travaillait à ce moment-là à Marseille, sur le Vieux Port (port au centre de la ville).
Rossen y faisait des explorations intéressantes, ou mieux dit des expéditions sous-marines, comme l’un des 3 membres initiaux de la alors toute nouvelle fondation Black Sea Technical Diving (BSTD http://www.bstd.com/ association basée sur la découverte, l’exploration, la valorisation des épaves de la Mer Noire et de son environnement naturel).
Fait intéressant, à ce moment ils avaient juste découvert une autre épave nommée Christina! Ça a lancé les discussions ! (Histoire de l’épave, depuis le naufrage en 1962 à la découverte en 2004, racontée par Michael Zaimov, http://michaelzaimov.com/bg/articles/christina )
L’été suivant, j’ai suivi mes premiers cours en Bulgarie. Vous savez, 3-4 jours … Ça n’avait pas été assez difficile à mon goût, donc je n’ai pas vraiment prêté attention à chaque page du livre donné aux élèves!”

BM:

“Oh? Mais cela ne t’a pas empêché de progresser…

ID:

“Alors quand je suis rentrée à Marseille en septembre, pour les études, j’ai continué avec les instructeurs de la Légion avec qui j’avais gardé le contact (Danilo et Simona Pagliaro). Nous plongions tous les week-ends! Pendant des mois ! Il a même neigé à quelques reprises, et j’étais là, prête à plonger.

Et au milieu de mes études, j’ai pris la décision de revenir en Bulgarie et de devenir instructrice. Avec mon mari d’alors, nous avions un plan, une liste des choses que nous aurions voulu faire et l’ouverture de notre école de plongée en Bulgarie en faisait partie. Nous sommes passés par beaucoup d’écoles… Il était un plongeur vraiment expérimenté à ce moment et j’en étais juste au début. Pendant de nombreuses années, nous n’avons jamais vraiment réellement plongé ensemble.
Alors j’ai continué dans la plongée. J’ai commencé des cours d’Instructrice avec la célèbre directrice de cours Eveline Verdier, qui travaillait alors à Saint-Raphaël (France). Ils étaient vraiment professionnels, avec son ex-mari. Elle dirige actuellement son propre institut dans la mer des Caraïbes, à Grenade.
J’ai suivi ses cours, donné mes premiers cours avec elle, j’ai passé mes examens à Cannes et c’est en fait là que je suis devenu instructrice de plongée. Depuis lors, j’enseigne toujours la plongée récréative.
Nous avons donc après ouvert une école de plongée en Bulgarie, ce n’est pas la même que celle que nous avons maintenant… Nous avions 3 écoles au début qui ensuite ne sont devenues qu’une seule. Nous avons maintenant notre installation à Sozopol, qui est l’une des plus anciennes villes (et vraiment bien conservée pour les vestiges historiques) sur la côte bulgare. Et, à partir de là, nous explorons la Mer Noire.
Je sais qu’il n’y a pas beaucoup de choses que les gens connaissent sur la mer Noire… Mais cette mer est célèbre pour ses épaves. Et, en raison de ses conditions très difficiles, il faut réserver certains endroits aux plongeurs expérimentés!” Les conditions anoxiques spécifiques préservent parfois bien les épaves.

BM:

“Ah! Ce fut ton parcours d’instructrice de plongée récréative sur les épaves…”

ID:

“Oui, et c’est intéressant car avec cette fondation, BSTD, en 2008 nous avons décidé de faire un récif artificiel en Mer Noire! C’est maintenant l’une des épaves les plus connues que nous ayons ici. C’est celle qu’on appelle “Pioneer” entre plongeurs. (https://www.wannadive.net/spot/Europe/Bulgaria/Pioner_Wreck/index.html http://deep-dive-systems.com/artificial-reef/ ). C’est un bateau de pêcheur… mais l’un des plus gros! Et tout surtout, c’est symbolique. Pioneer est aussi un pionnier parmi les récifs artificiels : c’est la première épave artificielle en Bulgarie, et il a été utilisé par des hommes très connus à l’époque communiste… Comme Todor Zhivkov (“président communiste” de 1954 à 1989) qui utilisait ce navire pour la pêche!
Il y a une autre épave artificielle qui a été installée, mais c’est un des avions, de ce président également (https://www.youtube.com/watch?v=tAShXC5Ye_w ). Il a été coulé et installé par une autre organisation, dans un endroit très boueux appelé les Saints … Et ainsi l’épave n’est pas vraiment visible, alors que l’épave de Pioneer est proche d’une île et seulement par -18m. Ce qui est très bien pour l’entraînement, pour le premier niveau de plongée sous-marine, les plongeurs CMAS niveau 1 ou Open Water! Nous pouvons y entrer et les parties intérieures sont très propres, très intéressantes. C’était un récif artificiel et il est maintenant peuplé de nombreuses espèces!

BM:

“La plongée récréative est ton truc, OK! Et qu’en est-il de la plongée technique?

ID:

“Oui ! J’ai fait mon IDC (Instructor Diving Course) quand j’étais encore avec Eveline Verdier. J’ai obtenu le niveau le plus élevé qu’elle proposait : Advanced Trimix avec TDI (Technical Diving Institute)… Puis j’ai continué à plonger avec Rossen et nos partenaires de la fondation BSTD. Nous faisions des plongées sur des épaves par 40-50m de profondeur et nous allions souvent par moins 60-70-80m, voire plus, pour découvrir les épaves de la Mer Noire qui sont parfois proches de la côte bulgare. C’est ainsi que je suis tombée amoureuse de la plongée technique
En fait, j’ai toujours été passionné par la configuration DIR, avec l’organisation GUE (Do It Right, DIR, configuration qui se traduit par “Fais Le Bien” mise en avant par la Global Underwater Explorers GUE).
Donc, j’ai contacté Bartek Cyperling et Dorota Czerny… qui est reconnue comme une très bonne formatrice pour GUE. Nous l’avons souvent invitée à venir en Bulgarie pour des cours et des ateliers.
Avec elle, j’ai vraiment ressenti plus d’attirance envers la plongée technique car elle a une personnalité très inspirante et un grand professionnalisme.
J’ai fait mon premier cours GUE Fundamentals of Better diving en Egypte, puis j’en ai pris d’autres en Sardaigne et à Portofino en Italie… Je suis passée à la configuration DIR : ça n’avait pas été fait clairement depuis le début, car il me fallait les bases en nage et que je respecte les règles du GUE. Jusqu’à ce que j’ai suivi des cours pour devenir GUE Instructor aussi.
Mais je n’ai pas continué dans cette voie. Parce qu’il faut beaucoup de temps pour devenir une instructrice GUE… De nombreux examens, de nombreux cours, une très longue procédure. Et je travaillais pour d’autres entreprises et participais également à des projets liés aux activités de l’eau. Je n’ai pas eu le temps de vraiment finir ça.
Cette année, j’ai décidé de suivre les procédures de TDI Nitrox Avancé et Techniques de décompression en tant qu’Instructrice à Chypre avec un grand homme et un plongeur technique impressionnant, Chris Kyprou.”

BM:

“Enfin!”

ID:

“Pendant ce temps, les expéditions se poursuivaient avec Rossen, toujours en équipe. Une équipe parfaite si je peux dire. Nous avons donc continué à plonger ensemble, car j’ai peut-être maintenant atteint un niveau plus élevé.
Nous avons donc décidé d’aller dans la Plongée Profonde Extrême. Et nous avons commencé à beaucoup nous entraîner. Nous allions en Egypte, pour les ainsi nommés camps d’entraînement.
Le dernier camp d’entraînement a eu lieu à Dahab, Egypte (2015) où nous avons dépassé -200m. Il me suivait pour tourner la vidéo. C’est ainsi que je suis devenue la 2ème femme au monde à dépasser la limite de -200mw en eau salée et en pleine mer.
Cela faisait partie d’un programme que nous avions, pour aller vers le Record du Monde… (et elle y est parvenue ! 200m http://www2.padi.com/blog/2017/10/16/underwater-world-records/ P« PADI OWSI Ina Dimitrova a établi le record du monde féminin pour la plongée en eau salée la plus profonde en 2015. Elle est descendue à 659 pieds (201 mètres) en cinq minutes et quarante secondes Son voyage de retour a pris environ cinq heures.)
Mais je me suis arrêtée là, parce que nous avions un très gros projet en cours avec l’artiste mondialement connu Christo. Christo et Jeanne-Claude, vous les connaissez certainement…”

BM:

“Christo et Jeanne-Claude??”

ID:

“Oui, ce sont des artistes très très connus. Bien que Jeanne-Claude (13 Juin 1935- 18 Novembre 2009) ne soit plus en vie. Christo a 82 ans maintenant (83 maintenant, avec des délais de publication… 13 juin 1935-…) et il est bulgare. Pendant le communisme, il s’est enfui de Bulgarie et s’est installé à Paris où il a rencontré Jeanne-Claude! Et ils étaient aussi une très bonne équipe, une équipe artistique. Ils avaient des projets à Paris (bloquant les rues contre le mur de Berlin, enveloppant le Pont-Neuf), Sydney, Miami, et partout dans le monde. Ils vivaient à New-York! (http://christojeanneclaude.net/) Ils étaient des artistes dans leur relation.
Donc, tous ensemble, avec mon mari et notre nouvelle société Deep Dive Systems, ous avons réalisé les jetées flottantes,! C’était un ponton flottant, comme une promenade d’environ 3km reliant la berge et l’île, que notre société a installé dans les eaux du lac d’Iseo, en Italie.
Je fus vraiment occupée, avec ce projet. Pendant 2 ans je suis restée en Italie
(un autre projet avec Christo et Deep Diving Systems est actuellement installé à Hyde Park Lake , à Londres ! Le Mastaba.)
Et tout le monde sait que si vous ne faites pas que si vous ne pratiquez pas quelque chose depuis longtemps, vous perdez les habitudes…”

Photo des jetées flottantes, source https://www.dezeen.com/2016/06/17/christo-the-floating-piers-stretch-across-lake-iseo-italy/

BM:

“Oh, c’est pour ça que tu as cessé les plongées profondes…”

ID:

Oui, c’est comme ça avec l’apnée et les profondeurs. Si on ne s’entraîne pas, on oublie
Mais la nouvelle saison arrive, nous allons à nouveau ouvrir le centre de plongée cette année… Oh! Et l’autre point qui était sur la liste est pour l’équipement de plongée!  Nous y proposons les marques les plus connues, comme la marque française Aqualung. Ou Halcyon, ce qui est génial pour les plongeurs techniques, si vous utilisez la configuration DIR. C’est beaucoup de travail!
Nous étions les premiers sur le marché des équipements de plongée en Bulgarie. Jusqu’à ce que nous ayons quitté la France, il n’y avait presque pas de magasins, et les gens cherchaient des endroits pour acheter de l’équipement à l’extérieur du pays. Alors qu’en France il y avait tellement de boutiques! En Bulgarie, ce n’était pas disponible pour les gens lambda
Ainsi, il y a 12 ans, lorsque nous avons distribué de nombreuses marques, les rendant disponibles et accessibles pour la première fois, nous nous sommes fait connaître en Bulgarie avec ça. Nous avons en fait construit une communauté avec des plongeurs et des instructeurs qui ont commencé à venir. Il n’y avait alors pas beaucoup de plongeurs, et en arrivant là-bas, ils ont commencé à se connaître et à voyager ensemble dans le monde entier. Il y avait des fois où je voyageais chaque mois, encadrant des groupes pour des croisières ou d’autres facilités dans le monde entier!
C’est ainsi que la communauté a commencé à grandir… Je peux dire avec fierté que chaque plongeur en Bulgarie nous connaît comme les fondateurs de la famille ici.”

BM:

C’est vraiment génial!

ID:

“Et il y avait d’autres choses intéressantes, dans la liste des choses à faire… L’autre était de créer un magazine de plongée.”

BM:

“Quoi? Instructrice de plongée, technicienne avec installations artistiques, détentrice de record du monde et un magazine de plongée?!… Vous êtes impressionnante

ID:

“Oui nous avons également fait un magazine de plongée jusqu’en 2015. Il n’existe plus à cause de la crise économique, tu vois… Il était devenu très très difficile de travailler dessus avec nos conditions d’amoureux du monde sous-marin: tout ceux qui travaillaient pour ce magazine étaient bénévoles, et l’édition-impression-publication n’était payée qu’avec des sponsors… Mais au fil du temps, les sponsors ont disparu. C’était un bimestriel, avec une couverture et un papier de haute qualité et… Des sessions de tournage en plein air, la publication d’articles spéciaux et la traduction de certains autres. Ce magazine était le magazine de plongée le plus populaire, parmi les 2 à ce moment-là sur le marché… Je n’ai plus le temps de m’occuper du site dédié….”

BM:

“Oh, désolé pour ça… Je me demande aussi… En tant que femme, comment gère-tu ce monde assez masculin qu’est la plongée sous-marine?

ID:

Eh bienJe ne me suis jamais vue comme une femme dans ce genre de monde. Je suis une plongeuse en premier lieu. Aussi simple que cela. Les gens attendent de moi d’être pire dans mes compétences seulement parce que je suis une femme. Je peux seulement prêter sourire à ce propos. Il est donc encore plus difficile de prouver que c’est le contraire et c’est en fait une très bonne formation.
Avec les hommes, vous ne pouvez jamais être sûre de quoi que ce soit … Probablement, parfois, ils diminuent le niveau et acceptent certaines choses parce que “je suis une femme et je suis plus faible”. J’ai donc suivi ma propre stratégie. J’ai choisi presque tous mes instructeurs pour être des femmes et être sûr qu’ils ou elles seront toujours honnêtes avec moi. Que si je ne faisais pas tout ce qu’il fallait, elles me le diraient et feraient en payer les conséquences. Eveline Verdier, Dorota Czerny,… Elles étaient vraiment strictes avec moi, elles font en sorte que ce soit mérité..”

BM:

“C’est un bon conseil que vous donnez aux plongeuses! (rires) Pas de cadeaux, à égalité!

ID:

Exactement, vous ne devriez pas jouer des tours aux femmes quand il s’agit de plonger. Si vous comprenez ce que je veux dire…”

BM:

“Oui tout à fait d’accord”

ID:

La plongée devient de plus en plus populaire parmi les femmes. Par exemple, mon dernier groupe était composé de femmes, seulement de femmes.”

BM:

“C’est super, tu es une référence.”

ID:

“Oui, mais les équipes de plongée méritent la parité des sexes. Nous pouvons tous plonger ensemble…”

BM:

Exact! Pour mettre fin à l’interview, parce que je sais que ton temps est précieux, because I know your time is precious, as-tu un conseil général pour les plongeurs ordinaires?

ID:

J’ai beaucoup de conseils à donner! Mais le sujet principal que j’essaie toujours d’enseigner à mes étudiants est de ne jamais dépasser leurs propres limites.
Pendant les cours de niveau supérieur, avancés, les plongeurs commencent généralement à avoir confiance en leurs capacités et croient en eux-mêmes, qu’ils peuvent faire n’importe quoi. Comme Superwoman ou Superman sous l’eau…
Donc, ils commencent à jouer avec des choses dangereuses: vous devez toujours être conscient de ce que vous faites et ne jamais faire quoi que ce soit qui n’a pas été planifié, pour une raison quelconque. Surtout en plongée technique ou extrême. Rigueur à tout prix.Parce que le prix est généralement très élevé, jusqu’au prix de votre vie…”

BM:

Oui, le monde sous-marin n’est pas un environnement sûr, ce n’est pas naturel pour l’humain d’être sous l’eau.”

ID:

“Oui. Avec cette conversation, je suppose que vous avez compris que j’ai donné ma vie à la plongée. J’ai passé des années à travailler pour ça, à vivre avec ça, à en rêver, à travailler très fort. C’est le résultat de nombreuses formations, une question de dévouement et d’engagement. Les détenteurs de records du monde doivent pas faire croire aux gens que c’est facile pour eux et qu’ils peuvent le faire facilement, mais eux seulement savent quel est le véritable « prix » pour cela.”

BM:

Merci Ina, et à bientôt peut-être si jamais tu passes par Marseille…”

ID:

“Oh? Marseille? J’ai une famille française là-bas. Je les appelle mes « parents français ». Je viendrai les voir, et je vous ferai signe d’ici là.”

BM:

“Très bien! Et quand j’irai en Bulgarie…”

ID:

Tu seras le bienvenu dans nos centres de plongée! Bybyeee”

BM:

“Au revoir et à bientôt!”

Encore une fois, merci beaucoup à Ina Dimitrova pour son temps et sa gentillesse! Elle est un plongeuse tek et une plongeuse professionnelle exeptionelle, une formatrice et aussi une entrepreuneur! Elle est un modèle pour les autres femmes. Nous espèrons la rencontrer très prochainement et d’avoir de nouveaux échanges entre elle et notre équipe Click-Dive.

Photos procurées par Ina Dimitrova
Rédaction et traduction du texte par Jérémy Dellile

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